Nous avons fait connaissance dans un billet précédent avec les marches en verre et leur mise en oeuvre. Si je vous présente aujourd’hui cette réalisation, c’est, outre ses qualités esthétiques évidentes, parce qu’ elle illustre bien l’escalier hélicoïdal carré.
On est dans une configuration où, sous une trémie carrée, la montée est protégée par une cage d’au moins deux murs ou cloisons. Entre trois murs on est entièrement protégé jusqu’au palier. Avec deux murs seuls le départ ou l’arrivée demandent un éventuel complément de protection par une rampe.
Ce type d’escalier est très utile dans les maisons anciennes « verticales »
où 3 volées superposées desservent sous-sol + rez-de chaussée + étage + combles.
Avantages
- on gagne 5 à 10 cm de longueur de marches ce qui est déjà beaucoup pour de petites trémies
- on économise la rampe, ce qui n’est pas négligeable dès lors qu’on visait une rampe design.
Mais l’économie est moins sensible
- si les marches sont revêtues en bois (les marches dans la diagonale sont nettement plus grandes que pour un escalier rond)
- si un limon extérieur est nécessaire pour répartir la charge, à partir de trémies de 1,40 ml par exemple
- si la cage est rectangulaire et non carrée
Difficultés
Idéalement, pour des escaliers sur plusieurs niveaux la cage devrait être parfaitement équerrée, verticale et plane : on pourrait alors fabriquer un escalier sans aucun jeu.
Mais la perfection n’existe pas, surtout dans le domaine du bâtiment. Il faut donc prévoir un jeu périphérique de plusieurs centimètres pour permettre le montage de l’escalier dans une cage inévitablement tordue. Le mesureur d’angle pour l’équerrage et le laser pour la verticalité sont alors de précieux alliés lors de la prise de mesures.
Et quand il n’est pas possible d’attendre la finition de la cage pour fabriquer l’escalier, il faudra faire confiance au maçon ou plaquiste…
Finalement : une bonne solution quand les murs sont assez réguliers.