A Paris, comme dans le centre des villes de la première couronne (Boulogne, Puteaux à l’Ouest, Bagnolet, Montreuil à l’Est par exemple) il existe un patrimoine de petites maisons anciennes qui font l’objet de rénovations complètes lors de l’emménagement de nouveaux acquéreurs. Ces constructions sont isolées ou souvent à Paris (Belleville, Rhin-et-Danube à l’Est de Paris) en bandes entre maisons mitoyennes dans des ruelles ou passages abrités par un portail sur la rue. Comme des villages où règne une certaine convivialité. Ces maisons présentent des niveaux de dimension assez restreinte , ce qui oblige à desservir par un même escalier hélicoïdal, le sous-sol, le rez-de-chaussée, l’étage et souvent le comble aménagé après surélévation.
Le plus pratique pour l’aménagement est comme dans cet exemple d’une belle rénovation à la Butte aux Cailles, un escalier carré installé dans une trémie dans l’angle à l’opposé de l’entrée. Chaque étage est relié à un palier, la rotation s’effectue sur trois quarts de tour entre deux niveaux avec des hauteurs de marche de 20 centimètres environ. Avec une trémie carrée de 1.40 m soit environ 2 mètres carrés ce qui reste raisonnable, on a un passage de 65 cm au niveau des marches ce qui permet le passage des personnes avec des objets de dimensions courantes (jusqu’à une machine à laver). Cet escalier peut être complété pour la sécurité par une main courante sur écuyers fixée à la cage ou par une main courante débillardée montée autour du fût central sur supports soudés.
En acier brut monté par soudure à la pose sur trois niveaux, cet escalier a été patiné par notre client avec une cire graphitée qui garde une certaine transparence et respecte la teinte de base gris anthracite de l’acier, Il s’harmonise parfaitement avec le style de la décoration et les poutres du plancher laissées apparentes. Un vrai tour de magie !
