Colimaçon ou colimasson – sauf si un spécialiste de l’orthographe me dément, les deux orthographes sont permises pour cette appellation de nos escaliers hélicoïdaux ! On parle souvent d’un « petit colimaçon » pour désigner un escalier un peu étroit comme les escaliers de service des immeubles anciens.

Ici l’escalier correspond à un aménagement typique dans Paris : il s’agit d’annexer la chambre de bonne du dernier étage à l’appartement du dessous pour faire un duplex.

Beaucoup de contraintes :

Ce dernier point est rarement résolu par les escaliers du commerce. Après démontage partiel du parquet par le menuisier, nous fixons sur 2 ou 3 lambourdes une platine rigide en tôle forte de 6 ou 8 mm prépercée. Des vis à tête fraisée (ou des tirefonds à condition d’en meuler la tête) conviennent. Ensuite on soude le fût sur cette platine et on procède au montage de l’escalier. Astuce : une collerette ronde en tôle de 3 mm est enfilée avant la première marche. Cette collerette recouvrira les coupes du parquet reconstitué autour du fût. Une pose solide et une finition correcte!

tremie-ronde

Ce type de projet, même si l’escalier est de petite taille, s’avère toujours assez complexe et demande à être piloté par un architecte qui assure notamment la reconnaissance des planchers, la méthodologie de percement de la trémie, la relation (indispensable) avec la copropriété, la coordination entre les corps de métier, conseil sur les compromis entre esthétique et sécurité, etc.

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Fiche technique :

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