La forme de l’escalier mise à part, il y a plusieurs ressemblances entre ces deux réalisations :
- les escaliers ont été fabriqués et installés par nous près de Paris
- chacun d’eux fait partie des finitions d’une construction neuve
- et surtout, le choix de nos clients s’est porté sur l’acier brut
Un choix qui intervient souvent après la visite de nos ateliers à Villevaudé en Seine-et-Marne. A la différence des catalogues papier ou des espaces de présentation des distributeurs, on peut y voir et toucher les matières premières, (différentes entre fers plats, ronds tubes et tôles) et voir et comprendre la fabrication de son futur escalier sur mesure, notamment l’aspect des soudures avant et après meulage.
Une demi heure de trajet depuis les portes de Paris (nous sommes le fabricant spécialisé le plus proche de la capitale), une petite heure sur place dont nos visiteurs se déclarent le plus souvent enchantés.
Lors d’une telle visite, si différente de celle d’un show room conventionnel ou des rayons d’une grande surface, le charme de l’acier brut naturel agit de manière un peu « virale ». Disons que nous disposons d’une solide base de compétence, en fabrication et à la pose pour mener à bien ce type de projet.
La question qui revient alors est « Quelle finition pour l’escalier en acier brut ? ».
En effet, nous n’effectuons pas de traitement : ni en atelier, ni après la pose car le résultat, à la différence d’une peinture ou d’un revêtement uniforme n’est pas « contractualisable ». Nous ne fournissons pas non plus de kits genre « do it yourself », ou flacons de produit mystère !
A nos clients, donc de faire, si besoin, un traitement qui leur plait, d’après leur expérience ou en se repérant dans une grande variété de produits :
- les produits désoxydants ou dérouillants ou décapants ou passivants suivant les appelations commerciales qui ont un effet destructeurs de la rouille : il s’agit souvant de solutions d’acide phosphorique qui décapent l’acier et éliminent la rouille. L’acier prend une couleur noir bleutée mat (effet phosphatant) qui peut être conservée avec certaines précautions par application d’un vernis.
- A l’inverse certains choisiront des produits « rouillants » pour provoquer, accélerer avant neutralisation le phénomène de corrosion.
- les convertissseurs ou transformateurs de rouille souvent dérivés de l’acide tannique. Ces produits plus ou moins concentrés contiennent ou non un liant à base de résines qui donne après application un aspect plus ou moins luisant sur une couleur générale anthracite (tannates) stable au moins à l’intérieur.
On peut trouver ces produits dans les drogueries et grandes surfaces spécialisées avec des marques grand public ou non genre V33, Rustol, Frameto, Ferose etc… Leurs partisans respectifs s’expriment largement à longueur de forums spécialisés souvent consacrés à la restauration de carrosseries anciennes. - – les produits genre cires ou « pate Chaumont » à l’origine utilisées pour l’entretien des poëles et cusinières en fonte ont une bonne tenue à la chaleur, un pouvoir ant rouille et présentent après application et lustrage une teinte gris anthracite.
- Les patines de toutes sortes, hématites, tourmaline….
- etc..
Chaque solution présente ses avantages et ses inconvénients.Les produits sérieux, seuls à retenir, ont une fiche d’utilisation précisant leurs conditions et précautions d’emploi en sécurité et leur toxicité éventuelle . Pour choisir, il faut bien sur tenir compte aussi de ce que l’escalier n’est pas fait d’une seule pièce ni d’une seule matière mais de plusieurs nuances voire lots d’acier qui peuvent avoir une réaction différente avec le produit de traitement.
Le mieux est encore de faire des essais sur de petites surfaces pour se faire une opinion personnelle. J’ai bien aussi quelques idées, basées sur notre expérience de différents chantiers visités et retours d’expérience , mais je les réserve bien sur…. à nos clients !